8 janvier 2005-05-25
Déjeuné vers 9h00. Visite du marché Ben Thank où nous avons fait des achats. Dîné au Pho 2000 où Clinton est allé manger. Nous y avons mangé notre premier bol de pho (soupe). Les pho sont des restaurants populaires qui servent sur la rue des soupes repas qui ont fait la réputation culinaire du Vietnam. Nous avons pris le thé au Rex Hotel dans le quartier français de Saïgon. Retour a l’hôtel où nous y avons rencontré notre guide Tôn Quang Lôc pour s’entendre sur le prix et arrêter notre visite de la ville.
9 janvier 2005
À 7h15 notre guide Tôn Quang Lôc vient nous chercher pour la visite de la ville. Notre premier point d’intérêt sera les tunnels de Cû chi à 1h30 de Saïgon. Cet endroit pour les vietnamiens est l’emblème de la résistance contre les américains qui se termina en 1975 par le retrait des troupes américaines et par la victoire du Nord Vietnam sur le Sud Vietnam. C’est là que les guerilleros sud vietnamiens, alliés au viet cong du nord, ont creusé 163 kilomètres de tunnels encerclant Saïgon pour mener des attaques surprises contre l’armée gouvernementale sud-vietnamienne et américaine. Vietcong veut dire réunificateur. Ce système sophistiqué permettait de s’enfuir de la vue de l’ennemie et comportait d’immenses salles souterraines (hôpital, cuisine, fabrication d’armement, dortoir, salle de spectacles, etc). Ils étaient tous reliés entre eux ce qui permettait aux combattants de sortir par un autre endroit où ils étaient rentrés ; confondant ainsi l’ennemie. Autres points intéressants, certains tunnels étaient situés sous la base du commandement militaire américain. Une vidéo de type propagande décrit les atrocités commises par l’envahisseur et les troupes sud-vietnamiennes. Une visite dans les tunnels et la vue des « booby traps » utilisés par les vietnamiens nous aide à comprendre la difficulté qu’avaient les combattants de vivre dans des endroits aussi réduits et les souffrances endurées par les soldats américains pris au piège dans les « booby traps ». Toutes les armes utilisées étaient faites à partir de la récupération d’équipements laissés par l’ennemie. Par la suite nous sommes revenus dans le centre d’Ho Chi Minh (Saïgon) et avons visité :
Palais de la réunification
Cathédrale Notre-Dame où des fidèles assistaient à la messe à l’extérieur du temple compte-tenu du manque d’espace à l’intérieur.
Musée des crimes de guerre dédié à la vision vietnamienne sur le conflit contre les américains et français.
Musée de l’histoire, où l’on peut remonter dans le temps et contempler des objets ayant appartenus aux peuples fondateurs du Vietnam.
Marché Cholon où l’on vend aux marchands toutes sortes de produits. Fortement opéré par la communauté d’origine chinoise dont certains ne parlent que le chinois.
Dans le quartier chinois, nous avons été surpris, puisque nous pensions retrouver un quartier avec de multiples petites rues et ruelles animées par les marchands et clients tout comme à Bangkok où ailleurs. Notre guide nous expliqua que par mesure de sécurité, le gouvernement avait détruit ces endroits restreints pour les remplacer par un quartier commercial ouvert sur de grandes artères où il est plus facile de prévenir le crime.
Aux Champs Élysée de Saïgon on retrouve de très beaux bâtiments d’inspiration française, des édifices gouvernementaux, des beaux hôtels, et grands magasins avec de grandes avenues d’où le nom de Champs Élysée. À Ho Chi Minh, le dimanche au soir, de nombreux résidents enfourchent leur moto et paradent sur les grands boulevards bien vêtus pour voir et se faire voir. Ceci n’a rien pour aider le piéton qui veut traverser la rue
Le marché des animaux où l’on peut acheter du chaton au tigre en passant par la tourterelle est intéressant à visiter. Les animaux ne sont pas nécessairement sur place, mais des personnes y sont présentes pour prendre les commandes et s’entendre sur les dates de livraison. Il n’y a pas de problème d’acquérir l’animal de son choix même s’il est interdit d’en posséder
Au cours de la journée, nous avons vu du léche (plante servant à fabriquer des napperons) , goûter à des feuilles de bétel, comment faire de la galette pour rouleau printanier tout ceci grâce à la générosité de notre guide qui au cours de la journée s’arrêta chez des habitants. Finalement, il nous mentionna que le mot thyphon est un mot chinois, soit thy pour grand et phon pour vent. Retour à l’hôtel vers 17h15 après une journée bien remplie avec un guide parlant un excellent français et généreux de ses commentaires personnels.
Il nous expliqua que la corruption y était endémique partout. Il nous le démontra avec ses 50,000 dongs qu’il joignait à son certificat d’immatriculation au cas où il serait intercepté par un policier pour une infraction au code de la route. Il nous dit, je sais que le montant est insuffisant. Cependant, c’est un message que je lui envoie comme quoi je suis prêt à négocier sur le pot de vin que je m’apprête à lui offrir pour qu’il ferme les yeux. De toute façon s’il plaide non coupable, il sera condamné et il perdra un temps énorme devant les tribunaux. Cette affirmation me fit faire un « flashback » de cinquante ans alors qu’une telle pratique existait au Québec dans les années 50.
Il nous expliquait que les vietnamiens n’étaient pas sensibles aux besoins des clients et ils comprennent mal comment une personne peut refuser d’acheter un de leur chandail, disons de couleur noir, parce que c’est le seul qu’ils possèdent, alors que le besoin du client est de couleur blanche. Il nous donna un autre exemple de leur comportement. Si on demande à un vietnamien d’exécuter une instruction précise, il le fera à la perfection sans se soucier de l’effet que son action peut avoir dans l’ensemble du processus.. Un autre facteur fait en sorte que les bonnes personnes n’occupent pas toujours le poste qu’elles devraient occuper à cause du culte de la famille. Comme exemple, il nous dit supposons que je suis le propriétaire d’un commerce quelconque et que j’ai besoin d’embaucher une personne avec des qualités et habiletés spécifiques. Il devra arrêter son choix sur un membre de sa famille, même si cette personne ne possède pas les exigences de l’emploi. S’il ne le faisait pas, il aurait le poids de toute sa famille contre lui. La famille vietnamienne est beaucoup plus étendue que la nôtre, elle comprend, les grands parents, parents, oncles, tantes et cousins et cousines. On retrouve cette politique dans les organisations gouvernementales et dans le partie communiste qui privilégient les membres du parti. Ceci fait en sorte que l’efficacité administrative des commerces n’est pas toujours ce qu’elle devrait être. Dernier fait cocasse qu’il porta à notre intention. Si vous demandez à un vietnamien de vous vendre 1,000,000$ d’or, il vous dira qu’il peut vous l’obtenir. Ce dernier ira voir une autre personne qui lui-même ira voir un autre intermédiaire et ainsi de suite jusqu’à ce qu’une personne l’obtienne. Évidemment une commission à toutes les étapes sera perçue. Ce fût notre cours d’économie 101 sur le Vietnam.
10 janvier 2005
Nous avons déjeuné tard, par la suite nous avons reçu un massage à l’Institut des Aveugles. Ces masseurs sont très appréciés puisque leur handicap leur donne une sensibilité qui les aide à découvrir les endroits requiérants une attention particulière. Diné à Pho 2,000. Achat de nos billets d’avion pour Saïgon, Nah Trang, Danang et Hanoï chez l’agent de voyage et visite du quartier chic de Saïgon ( Champs-Élysées). Dégustation de crème glacées , visite d’un super marché très moderne où on y retrouvait des grandes marques originales et non des copies. Soupé à la chambre, baguette, fromage et fruits.
Après le souper, nous sommes allés prendre un café au GOGO bar.
11 janvier 2005
Levé tard, promenade dans le quartier français, flâner sur les terrasses. Visite au marché.
Déjeuné vers 9h00. Visite du marché Ben Thank où nous avons fait des achats. Dîné au Pho 2000 où Clinton est allé manger. Nous y avons mangé notre premier bol de pho (soupe). Les pho sont des restaurants populaires qui servent sur la rue des soupes repas qui ont fait la réputation culinaire du Vietnam. Nous avons pris le thé au Rex Hotel dans le quartier français de Saïgon. Retour a l’hôtel où nous y avons rencontré notre guide Tôn Quang Lôc pour s’entendre sur le prix et arrêter notre visite de la ville.
9 janvier 2005
À 7h15 notre guide Tôn Quang Lôc vient nous chercher pour la visite de la ville. Notre premier point d’intérêt sera les tunnels de Cû chi à 1h30 de Saïgon. Cet endroit pour les vietnamiens est l’emblème de la résistance contre les américains qui se termina en 1975 par le retrait des troupes américaines et par la victoire du Nord Vietnam sur le Sud Vietnam. C’est là que les guerilleros sud vietnamiens, alliés au viet cong du nord, ont creusé 163 kilomètres de tunnels encerclant Saïgon pour mener des attaques surprises contre l’armée gouvernementale sud-vietnamienne et américaine. Vietcong veut dire réunificateur. Ce système sophistiqué permettait de s’enfuir de la vue de l’ennemie et comportait d’immenses salles souterraines (hôpital, cuisine, fabrication d’armement, dortoir, salle de spectacles, etc). Ils étaient tous reliés entre eux ce qui permettait aux combattants de sortir par un autre endroit où ils étaient rentrés ; confondant ainsi l’ennemie. Autres points intéressants, certains tunnels étaient situés sous la base du commandement militaire américain. Une vidéo de type propagande décrit les atrocités commises par l’envahisseur et les troupes sud-vietnamiennes. Une visite dans les tunnels et la vue des « booby traps » utilisés par les vietnamiens nous aide à comprendre la difficulté qu’avaient les combattants de vivre dans des endroits aussi réduits et les souffrances endurées par les soldats américains pris au piège dans les « booby traps ». Toutes les armes utilisées étaient faites à partir de la récupération d’équipements laissés par l’ennemie. Par la suite nous sommes revenus dans le centre d’Ho Chi Minh (Saïgon) et avons visité :
Palais de la réunification
Cathédrale Notre-Dame où des fidèles assistaient à la messe à l’extérieur du temple compte-tenu du manque d’espace à l’intérieur.
Musée des crimes de guerre dédié à la vision vietnamienne sur le conflit contre les américains et français.
Musée de l’histoire, où l’on peut remonter dans le temps et contempler des objets ayant appartenus aux peuples fondateurs du Vietnam.
Marché Cholon où l’on vend aux marchands toutes sortes de produits. Fortement opéré par la communauté d’origine chinoise dont certains ne parlent que le chinois.
Dans le quartier chinois, nous avons été surpris, puisque nous pensions retrouver un quartier avec de multiples petites rues et ruelles animées par les marchands et clients tout comme à Bangkok où ailleurs. Notre guide nous expliqua que par mesure de sécurité, le gouvernement avait détruit ces endroits restreints pour les remplacer par un quartier commercial ouvert sur de grandes artères où il est plus facile de prévenir le crime.
Aux Champs Élysée de Saïgon on retrouve de très beaux bâtiments d’inspiration française, des édifices gouvernementaux, des beaux hôtels, et grands magasins avec de grandes avenues d’où le nom de Champs Élysée. À Ho Chi Minh, le dimanche au soir, de nombreux résidents enfourchent leur moto et paradent sur les grands boulevards bien vêtus pour voir et se faire voir. Ceci n’a rien pour aider le piéton qui veut traverser la rue
Le marché des animaux où l’on peut acheter du chaton au tigre en passant par la tourterelle est intéressant à visiter. Les animaux ne sont pas nécessairement sur place, mais des personnes y sont présentes pour prendre les commandes et s’entendre sur les dates de livraison. Il n’y a pas de problème d’acquérir l’animal de son choix même s’il est interdit d’en posséder
Au cours de la journée, nous avons vu du léche (plante servant à fabriquer des napperons) , goûter à des feuilles de bétel, comment faire de la galette pour rouleau printanier tout ceci grâce à la générosité de notre guide qui au cours de la journée s’arrêta chez des habitants. Finalement, il nous mentionna que le mot thyphon est un mot chinois, soit thy pour grand et phon pour vent. Retour à l’hôtel vers 17h15 après une journée bien remplie avec un guide parlant un excellent français et généreux de ses commentaires personnels.
Il nous expliqua que la corruption y était endémique partout. Il nous le démontra avec ses 50,000 dongs qu’il joignait à son certificat d’immatriculation au cas où il serait intercepté par un policier pour une infraction au code de la route. Il nous dit, je sais que le montant est insuffisant. Cependant, c’est un message que je lui envoie comme quoi je suis prêt à négocier sur le pot de vin que je m’apprête à lui offrir pour qu’il ferme les yeux. De toute façon s’il plaide non coupable, il sera condamné et il perdra un temps énorme devant les tribunaux. Cette affirmation me fit faire un « flashback » de cinquante ans alors qu’une telle pratique existait au Québec dans les années 50.
Il nous expliquait que les vietnamiens n’étaient pas sensibles aux besoins des clients et ils comprennent mal comment une personne peut refuser d’acheter un de leur chandail, disons de couleur noir, parce que c’est le seul qu’ils possèdent, alors que le besoin du client est de couleur blanche. Il nous donna un autre exemple de leur comportement. Si on demande à un vietnamien d’exécuter une instruction précise, il le fera à la perfection sans se soucier de l’effet que son action peut avoir dans l’ensemble du processus.. Un autre facteur fait en sorte que les bonnes personnes n’occupent pas toujours le poste qu’elles devraient occuper à cause du culte de la famille. Comme exemple, il nous dit supposons que je suis le propriétaire d’un commerce quelconque et que j’ai besoin d’embaucher une personne avec des qualités et habiletés spécifiques. Il devra arrêter son choix sur un membre de sa famille, même si cette personne ne possède pas les exigences de l’emploi. S’il ne le faisait pas, il aurait le poids de toute sa famille contre lui. La famille vietnamienne est beaucoup plus étendue que la nôtre, elle comprend, les grands parents, parents, oncles, tantes et cousins et cousines. On retrouve cette politique dans les organisations gouvernementales et dans le partie communiste qui privilégient les membres du parti. Ceci fait en sorte que l’efficacité administrative des commerces n’est pas toujours ce qu’elle devrait être. Dernier fait cocasse qu’il porta à notre intention. Si vous demandez à un vietnamien de vous vendre 1,000,000$ d’or, il vous dira qu’il peut vous l’obtenir. Ce dernier ira voir une autre personne qui lui-même ira voir un autre intermédiaire et ainsi de suite jusqu’à ce qu’une personne l’obtienne. Évidemment une commission à toutes les étapes sera perçue. Ce fût notre cours d’économie 101 sur le Vietnam.
10 janvier 2005
Nous avons déjeuné tard, par la suite nous avons reçu un massage à l’Institut des Aveugles. Ces masseurs sont très appréciés puisque leur handicap leur donne une sensibilité qui les aide à découvrir les endroits requiérants une attention particulière. Diné à Pho 2,000. Achat de nos billets d’avion pour Saïgon, Nah Trang, Danang et Hanoï chez l’agent de voyage et visite du quartier chic de Saïgon ( Champs-Élysées). Dégustation de crème glacées , visite d’un super marché très moderne où on y retrouvait des grandes marques originales et non des copies. Soupé à la chambre, baguette, fromage et fruits.
Après le souper, nous sommes allés prendre un café au GOGO bar.
11 janvier 2005
Levé tard, promenade dans le quartier français, flâner sur les terrasses. Visite au marché.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire