26 décembre 2004
(Journée du Tsunami . À cause du décalage horaire en Asie nous étions le 25 au Canada )
Notre départ vers le Cambodge était prévu à 7h45. Après un retard de 2 heures, nous partons finalement en minibus vers Trat en Thaïlande dans un premier temps, puis de Trat vers Kho Kong ville frontalière du Cambodge. Après un trajet de 4 heures, nous arrivons à la frontière cambodgienne où nous remplissons les formalités d’immigration.
Après avoir passé l’enquête de la sécurité (police) et obtenu notre visa, nous sommes pris en charge par un chauffeur de taxi insistant qui nous amena dans un hôtel de Koh Kong de son choix. Nous avons refusé l'hôtel proposé et retenue un autre qui nous était plus convenable.
Nous y avons rencontré un ex québécois, de la Gaspésie qui a vécu la majeure partie de sa vie en Alberta et qui depuis les sept dernières années vivaient en Asie du Sud Est à la recherche de jeunes thaïlandaises qui s’occuperaient de ses vieux os. Cette personne a été pour nous très aidante puisqu’il nous aida à se trouver un hôtel à Phnom Penh et a été très généreux de ses conseils sur la Thaïlande, le Cambodge et le Vietnam. Sur les conseils de Philippe Laflamme, nous avons réservé nos billets d’autobus vers Phnom Penh. Nous l’avons rencontré une autre fois à Nah Trang au Vietnam avec une de ses jeunes flammes.
Il nous confia, qu’il était agacé du fait que l’argent qu’il donnait à ses copines pour acheter de la nourriture à leur famille se retrouvait toujours en offrande à Bouddha. Il leur a dit que si cela continuait il ne donnerait plus d’argent. Il ne comprenait probablement pas encore, qu’après avoir offert ces victuailles à Bouddha, les personnes mangeaient ces offrandes.
Nous nous sommes rendus à pied au centre ville. Nous avons pu observer la pauvreté dans laquelle les populations de ce coin de pays vivent. Seules les rues principales sont pavées, les autres sont en terre battue. Les maisons sur pilotis sont très petites et offrent peu de confort. La pauvreté à l’état pur est observée. Les marchés, à part les fruits et légumes ne sont pas attirants. La population semble heureuse de son sort et de nombreux enfants jouent dans les rues et certains sont nus. Les animaux domestiques (poules, cochons, chiens, etc) se promènent librement parmi la population. Après un 5 à 7 dans un café avec des anglais et australiens vivant dans cette région, nous nous sommes dirigés vers un restaurant terrasse où nous avons rencontré deux québécois, un anglophone et un francophone qui venaient passer quelques jours dans cette ville pour pouvoir retourner en Thaïlande. Comme un non résident thaïlandais ne peut résider plus de 6 mois au royaume du Siam, pour contourner la loi, ce dernier s'offrent de petites vacances de quelques jours avec de jeunes cambodgiennes avant de retourner en Thaïlande. L’anglophone un
ex-avocat de Montréal (Gerry) était un conseiller en immeuble à Pattaya et l’autre provenant de l’Abitibi semblait profiter du pays.
Sur les conseils des québécois, nous sommes revenus à notre hôtel à trois sur la même moto puisqu’il faisait noir et que nous avions près de 3 kilomètres à marcher.
À notre retour, nous sommes allés dans une salle de danse à l’arrière de l’hôtel. La salle était immense avec peu de personnes et beaucoup de serveurs pour s’occuper de nous. À cet endroit, nous avons pu observé les talents locaux, puisque le karaoké y est très populaire.
Au cours de cette journée nous n’avions pas entendu parler du Tsunami.
27 décembre 2004
Nous devions quittés Kho Kong vers Phnom Penh à 9h00. À cause de problème d’overbooking, nous sommes partis par autobus vers 10h15. Très tassés, bagages sur le toit, nous avons traversé des régions très profondes du Cambodge où les routes ne sont pas encore toutes sécurisées. Au cours de notre voyage nous avons traversé quatre embranchements de la rivière Makong sur des traversiers de fortune, qui ressemblaient plus à trois chaloupes Verchères, auxquelles on avait ajouté une plate forme afin de permettre aux véhicules de tout acabit, aux personnes et animaux de traverser la rivière qui à certains endroits est assez large. Ces traversiers étaient propulsés par deux moteurs de camion qui actionnaient une hélice fixée au bout d’une longue tige. Deux proposés opéraient ces moteurs. Dans cette zone montagneuse peu habitée, nous traversons de petits hameaux près des rivières. Il y a toujours des personnes qui vous offrent de la nourriture, des rafraîchissements ou des croustilles. Nous avons grandement apprécié notre voyage puisqu’il nous a permis de découvrir ces régions reculées du Cambodge où nous avons pu constater comment les personnes se débrouillent avec peu. Au cours du trajet, nous avons dû arrêter à deux occasions pour réparer des problèmes mécaniques de notre autobus. Ici, la broche répare tous les problèmes méchaniques. Après 9 h15 de route nous arrivons à Phnom Penh à 19h15. Avec l’aide de Philippe, nous avons loué une chambre au Bright Lotus Guesthouse près du palais royal.
(Journée du Tsunami . À cause du décalage horaire en Asie nous étions le 25 au Canada )
Notre départ vers le Cambodge était prévu à 7h45. Après un retard de 2 heures, nous partons finalement en minibus vers Trat en Thaïlande dans un premier temps, puis de Trat vers Kho Kong ville frontalière du Cambodge. Après un trajet de 4 heures, nous arrivons à la frontière cambodgienne où nous remplissons les formalités d’immigration.
Après avoir passé l’enquête de la sécurité (police) et obtenu notre visa, nous sommes pris en charge par un chauffeur de taxi insistant qui nous amena dans un hôtel de Koh Kong de son choix. Nous avons refusé l'hôtel proposé et retenue un autre qui nous était plus convenable.
Nous y avons rencontré un ex québécois, de la Gaspésie qui a vécu la majeure partie de sa vie en Alberta et qui depuis les sept dernières années vivaient en Asie du Sud Est à la recherche de jeunes thaïlandaises qui s’occuperaient de ses vieux os. Cette personne a été pour nous très aidante puisqu’il nous aida à se trouver un hôtel à Phnom Penh et a été très généreux de ses conseils sur la Thaïlande, le Cambodge et le Vietnam. Sur les conseils de Philippe Laflamme, nous avons réservé nos billets d’autobus vers Phnom Penh. Nous l’avons rencontré une autre fois à Nah Trang au Vietnam avec une de ses jeunes flammes.
Il nous confia, qu’il était agacé du fait que l’argent qu’il donnait à ses copines pour acheter de la nourriture à leur famille se retrouvait toujours en offrande à Bouddha. Il leur a dit que si cela continuait il ne donnerait plus d’argent. Il ne comprenait probablement pas encore, qu’après avoir offert ces victuailles à Bouddha, les personnes mangeaient ces offrandes.
Nous nous sommes rendus à pied au centre ville. Nous avons pu observer la pauvreté dans laquelle les populations de ce coin de pays vivent. Seules les rues principales sont pavées, les autres sont en terre battue. Les maisons sur pilotis sont très petites et offrent peu de confort. La pauvreté à l’état pur est observée. Les marchés, à part les fruits et légumes ne sont pas attirants. La population semble heureuse de son sort et de nombreux enfants jouent dans les rues et certains sont nus. Les animaux domestiques (poules, cochons, chiens, etc) se promènent librement parmi la population. Après un 5 à 7 dans un café avec des anglais et australiens vivant dans cette région, nous nous sommes dirigés vers un restaurant terrasse où nous avons rencontré deux québécois, un anglophone et un francophone qui venaient passer quelques jours dans cette ville pour pouvoir retourner en Thaïlande. Comme un non résident thaïlandais ne peut résider plus de 6 mois au royaume du Siam, pour contourner la loi, ce dernier s'offrent de petites vacances de quelques jours avec de jeunes cambodgiennes avant de retourner en Thaïlande. L’anglophone un
ex-avocat de Montréal (Gerry) était un conseiller en immeuble à Pattaya et l’autre provenant de l’Abitibi semblait profiter du pays.
Sur les conseils des québécois, nous sommes revenus à notre hôtel à trois sur la même moto puisqu’il faisait noir et que nous avions près de 3 kilomètres à marcher.
À notre retour, nous sommes allés dans une salle de danse à l’arrière de l’hôtel. La salle était immense avec peu de personnes et beaucoup de serveurs pour s’occuper de nous. À cet endroit, nous avons pu observé les talents locaux, puisque le karaoké y est très populaire.
Au cours de cette journée nous n’avions pas entendu parler du Tsunami.
27 décembre 2004
Nous devions quittés Kho Kong vers Phnom Penh à 9h00. À cause de problème d’overbooking, nous sommes partis par autobus vers 10h15. Très tassés, bagages sur le toit, nous avons traversé des régions très profondes du Cambodge où les routes ne sont pas encore toutes sécurisées. Au cours de notre voyage nous avons traversé quatre embranchements de la rivière Makong sur des traversiers de fortune, qui ressemblaient plus à trois chaloupes Verchères, auxquelles on avait ajouté une plate forme afin de permettre aux véhicules de tout acabit, aux personnes et animaux de traverser la rivière qui à certains endroits est assez large. Ces traversiers étaient propulsés par deux moteurs de camion qui actionnaient une hélice fixée au bout d’une longue tige. Deux proposés opéraient ces moteurs. Dans cette zone montagneuse peu habitée, nous traversons de petits hameaux près des rivières. Il y a toujours des personnes qui vous offrent de la nourriture, des rafraîchissements ou des croustilles. Nous avons grandement apprécié notre voyage puisqu’il nous a permis de découvrir ces régions reculées du Cambodge où nous avons pu constater comment les personnes se débrouillent avec peu. Au cours du trajet, nous avons dû arrêter à deux occasions pour réparer des problèmes mécaniques de notre autobus. Ici, la broche répare tous les problèmes méchaniques. Après 9 h15 de route nous arrivons à Phnom Penh à 19h15. Avec l’aide de Philippe, nous avons loué une chambre au Bright Lotus Guesthouse près du palais royal.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire