mercredi 21 mars 2007

MOT DE BIENVENUE



Notre blogue a pour but de vous faire partager le plaisir que nous avons ressenti lors de notre voyage en Asie du Sud-Est que nous avons fait du 30 novembre 2004 au 27 février 2005.

De plus, nous voulons partager encore une fois, si vous le désirez, nos expériences de voyages antérieurs. Vous pouvez les consulter aux adresses URL suivantes:

MONTRÉAL-BANGKOK














30 novembre et 1 er décembre 2004
Départ de la résidence à 3h30 AM pour prendre l’avion vers New-York à 6h10 .
Arrivés à New-York à 7h45, nous changeons de terminal pour prendre l’avion vers Tokyo à 12h 15.
Rencontre d’un groupe de québécois, Denis, Guylaine de Sherbrooke, Clément Nadeau de Pointe-aux-Trembles, Éric du West Island et une jeune fille du domaine du Cinéma.
Clément se rendait en Thaïlande pour les massages, Denis et Guylaine pour un voyage de plaisir de 30 jours, Éric pour 6 mois et voulait enseigner l’anglais, et la jeune fille pour trois mois pour un repos.
Départ vers Bangkok à 18h45 le 1 er décembre. Après 14 heures de vols ( NY-Tokyo)et un autre 7 heures vers Bangkok plus 2 escales nous arrivons enfin à notre hôtel.

Le trajet s’est très bien déroulé et les horaires respectés. Le personnel de bord de Japan Air Line est très attentif.
Nous sommes arrivés à notre hôtel Naraï sur Silom road vers minuit.

BANGKOK 2 DÉCEMBRE AU 7 DÉCEMBRE 2005












2 décembre 2004
Premier contact avec Bangkok. Partis en tuk tuk une heure pour visiter la ville. Avec l’insistance du chauffeur nous avons abouti chez un agent de voyage et nous avons réservé un autre 4 jours au Prince Palace Hotel de Bangkok, et 5 autres jours au PS Hôtel de Chiang Mai, plus un billet de train de nuit première classe avec couchette pour cette ville.
Durant la journée, nous avons visité une partie de Bangkok sur une navette fluviale circulant sur la Chao Praya appelé la rivière des rois. C’est une sorte de bateau autobus qui s’arrête à plusieurs quais. Nous y avons passé 4 heures et cela nous a permis d’avoir une vue spectaculaire de la cité moderne, de ses nombreux temples (pagodes), ses palais royaux et constater comment les berges de cette rivière sont bordées par de grands immeubles et de petites résidences modestes sur pilotis.
Nous y avons rencontré un couple de parisien Michel et Paula très sympathique avec lesquels nous avons passé le reste de la journée.
Nous avons visité pendant 2 heures l’immense quartier chinois et y avons pris le souper.
Retour à l’hôtel en tuk tuk et petite bière au bar. Après avoir observé un mariage Thaï où nous avons vu beaucoup de jeunes enfants. Par la suite, nous sommes allés faire une promenade au night market de Patpong.

3 décembre 2004
Après le déjeuner à l’hôtel, on s’est rendu au café internet pour expédier notre premier message. À 10h30 nous nous sommes dirigés à pied au Grand Palais Royal et le What Phra Keo. À cause d’une erreur d’orientation, nous avons marché 2h30 pour ensuite prendre le bateau du Chao Praya.
La visite de 3 heures du palais a été très intéressante. Nous avons loué des appareils audios en français. C’est à cet endroit que nous avons visité le fameux temple du Bouddha d’émeraude. Nous avons été surpris par sa petite taille. Nous avons soupé dans un restaurant Thaï.

4 décembre 2004
Nous quittons l'Hotel Naraï pour le Prince Palace Hotel toujours à Bangkok. Nous avons visité la Maison de Jim Thomson architecte américain et de surcroît espion qui a redonné à la soie thaïlandaise ses lettres de noblesse. Très belle maison de style thaï avec de nombreux jardins. Au cours de la journée nous avons fait une balade sur le klong Mahanak , visite des environs de l’hôtel, marché des fruits et les grossistes de vêtements du Bo Bee Tower. Nous avons fait un petit tour de sky train et soupé à l’hôtel. Par hasard nous avons revu Michel et Paula près de la piscine.

5 décembre 2004
Yves a assisté au marché matinal au bas de l’hôtel où des milliers de personnes viennent acheter des vêtements. La rue se transforme en un immense marché aux puces à partir de 5h00 AM pour se terminer à 9h00 AM. Les kiosques sont démontés et la rue est libérée pour la circulation. Dans les rues environnantes près de l’hôtel, du soir jusqu’au petit matin, le marché aux fruits se tient. Plusieurs commerçants étalent leurs produits agricoles (fruits et légumes) sur les rues et dans un marché près du klong. Le matin vers 5h.00 y règne une très grande activité. De nombreuses personnes viennent y chercher leurs fruits et légumes et repartent en tuk tuk chargé à rebord. C’est ce qui explique pourquoi très tôt dans la nuit même au 27 ième étage de l’hôtel on entend le ronronnement de ces tuk tuk.
À 10h00 nous partons en tuk tuk acheter nos billets pour l’excursion au marché flottant. Chemin faisant nous avons visité le temple du Bouddha noir, dédié à la chance. Par la suite nous avons visité le temple (wat) Intrawhan communément appelé le Bouddha debout. Sur l’insistance du conducteur de tuk tuk nous avons visité 2 tailleurs et un bijoutier, puisque selon ce dernier cela lui donnait des coupons d’essence; lorsqu’il amène des clients dans leurs établissements. Baignade à la piscine de l’hôtel , visite du Golden Mont qui est le temple Phuk Hao Thong dédié à la mémoire des rois.
Retour à pied à l’hôtel.

6 décembre 2004
Départ à 6h45 pour le marché flottant Damnoen Sakuak situé à 80 kilomètres de Bankok .
Nous avons rencontré par hasard Denis et Guylaine, que nous avions connus à l’aéroport de New-York, qui s’en allaient au même endroit.
Arrivé au marché nous avons pris place à bord d’une petite barque conduite par une dame. Durant 1h30 nous avons observé l’activité commerciale qui y régnait. Par la suite nous avons fait un tour de speedboat sur la rivière pour ensuite visiter un atelier de sculpture sur bois, dîné dans un buffet et assisté au Rose Garden à un spectacle culturel de danses Thaïe.

7 décembre 2004
Visite du klong Mahanak pendant 2 heures. Ce klong de 65 kilomètres de long offre un moyen de communication efficace à bord de ses navettes. Nous avons visité une école, collège et une université.
Longue marche pour visiter le temple du Bouddha couché. Comme ce temple était fermé, nous avons visité à la place le musée des barges royales. Pour s’y rendre nous avons passé dans de petites ruelles où l'on pouvait voir l'intérieur des maisons. Nous avons constaté la grande pauvreté dans laquelle les personnes vivaient. Une maison sans plancher d’une seule pièce sans ameublement sauf le téléviseur.
Nous avons passé la fin de la journée sur la rue Kaosom où les voyageurs internationaux se retrouvent. Il y a beaucoup d’activités, on y retrouve des kiosques de nourriture, des vendeurs de vêtements, des salons de massages, de nombreux bars et restaurants le tout agrémenté de musique .
Taxi vers la gare et départ par train première classe avec couchette pour Chiang Mai à 21h30. (négociation du taxi pour 10.$, le chauffeur ne se présentant pas on en prend un autre avec compteur au coût de 2.16$).
Dans le train nous avons fait connaissance d’un grand luxembourgeois de 6pieds et 6 pouces résident à Bangkok depuis dix ans. Il se rendait dans le nord du pays pour participer à une balade nationale en moto avec sa maîtresse. À notre grande surprise, lors de notre arrivée à la gare il arborait ses couleurs de motard identifié au Hells Disciples du Luxembourg. Disons que cela nous a aidé à comprendre le sens des discussions lors du voyage.

CHIANG MAI 8 AU 12 DÉCEMBRE 2005




8 décembre 2004
Arrivé par train à 12h30 à Chiang Mai . Déçu de notre hôtel le BP Chiang Mai City Hotel, nous demandons à notre agent de voyage de nous trouver un hôtel correspondant à nos exigences. Visite en après-midi le temple What Phra Sing et marche dans le quartier de notre hôtel. En fin d’après-midi, nous avons rencontré Denis et Guylaine à leur guesthouse. En soirée nous avons magasiné au Night Market. Cela a été notre première expérience de négociations..
Vers 23h00 nous revenons à notre hôtel.

9 décembre 2004
Nous déménageons d’hôtel, au SP Hotel. La chambre et l'emplacement est mieux que la précédente. Nous dînons au marché local. Allons à internet. En fin d’après-midi, nous prenons un verre avec Denis et Guylaine. Par la suite nous recevons un massage.

10 décembre 2004
Nous partons à 7h30 en excursion pour visiter:
-Mae Rim (orchidées)
-Chiang Dao (cavernes)
-Chai Prakan (dîner)
-Tribus
Près de la frontière de la Birmanie, nous visitons plusieurs tribus dont :
-Karen (femme à long cou)
-Hmong ( cultivateurs d’opium reconvertis à la culture traditionnelle)
-Aka (confection de casques de femme faisant parti du costume traditionnelle)
-Lahue (de grands anneaux à l’oreille)
Toutes ces tribus vivent dans une sorte de camp de réfugiés qui ont été mis sur place pour recevoir les populations persécutées en Chine et dans les pays environnants.
Retour tard en soirée à l’hôtel.

11 décembre 2004
Visite du temple Doi Suthep de Chiang Mai. Après 1 heure de route en taxi local et 15 kilomètres plus loin nous arrivons au haut de la montagne à un wat magnifique. Pour accéder spécifiquement à la pagode, il nous faut monter 300 marches. Cet immense complexe religieux, nous offre une chapelle d’une grande beauté tout d’or vêtue. Après une heure de visite nous retournons à l’hôtel pour nous baigner et prendre un sauna. Avant d’aller souper, nous nous faisons faire un massage des pieds pendant une heure et demie.

12 décembre 2004
Excursion à 1 heure de Chiang Mai pour y faire un trekking dans une région montagneuse très accidentée où nous devons franchir des ponts suspendus de bambou pour s’y rendre. Nous arrivons dans un village occupé par les karens blancs. Ces karens ne sont pas ceux dont les femmes portent des anneaux autour du cou. ls pratiquent l’agriculture et l’artisanat qu’ils vendent aux touristes. Ils vivent selon les règles tribales, les terres sont distribuées selon le clan familial et peuvent avoir jusqu’à 10 épouses. Les femmes travaillent aux champs, aux différents travaux d’artisanat et du village en plus d’élever les enfants. Auparavant, cette tribu cultivait l’opium. Aujourd’hui c’est une agriculture plus saine qu’il cultive. Cependant, comme un très grand nombre est accros, le gouvernement leur permet d’en cultiver à des fins de consommation personnelle .
Par la suite nous avons fait un tour d’une heure sur le dos d’un éléphant. C’est très intéressant mais il n’est pas facile de filmer et de se balader surtout lorsque cette bête descend une pente escarpée. Ces gros animaux ne pensent qu’à manger. Tout au long de notre parcours ils n’ont pas arrêté de brouter la forêt de bambou. Je crois que ces éléphants sont très bien, puisqu’ils travaillent peu et mangent à la journée longue.
Nous avons mangé dans un restaurant local et la nourriture était très bonne.
Par la suite nous avons fait du rafting sur un radeau de bambou. La rivière était agitée et à la fin de la descente nous avions le derrière tout mouillé. Retour à Chiang Mai en fin d’après-midi
Le soir nous avons pris un sauna.

CHIANG RAI 13 AU 15 DÉCEMBRE 2004




13 décembre 2004
Nous quittons notre hôtel SP vers midi. Nous avons dîné au petit marché près de l’hôtel. Ces petites échoppes servent de très bons mets locaux à un prix minime. Il n'est pas dangereux de manger dans de tels endroits. Nous devons cependant nous assurer que la nourriture a été cuite dans l'huile ou bouillie. Généralement la cuisson est faite devant nous. Repos près de la piscine et à 5h30 départ vers Chiang Rai en autobus local bondé. Ces autobus ne sont pas conçus pour les occidentaux, puisque les bancs sont trop petits. Le trajet a duré 3h15.
Nous arrivons à 21h15 au Ben guesthouse.

14 décembre 2004
Nous déjeunons au guesthouse. Nous rencontrons plusieurs français. Un résident de Haute Savoie nous a donné plein d’adresses pour le Cambodge.
Visite de la ville de Chiang Rai, plus une balade de 3 heures sur la rivière Makok en bateau à longue queue. Les paysages y sont très beaux et on découvre tout au long de notre voyage les nombreuses cultures de la région.
Massage thaï de 2 heures plus souper avec spectacle au night bazar.

15 décembre 2004
Nous partons à 9h30 pour une excursion en minibus. Notre premier arrêt est Maesalong près des frontières de la Birmanie afin de visiter une plantation de thé. Les processus de récolte et de transformation sont faits selon des méthodes chinoises qui s’y installèrent vers 1950 pour fuir le régime communiste.
La main d’œuvre provient de tribus locales (Akha, Lahue) et est peu payée.
On coupe seulement la nouvelle pousse de l’arbuste qui mesure un pied et demi à deux pieds de hauteur. Par la suite on la fait sécher au soleil pour ensuite la faire sécher à nouveau et la broyer mécaniquement.
Chemin faisant nous avons visité une plantation d’ananas et la villa royale Doi Tung, résidence et jardin botanique créé par la mère du roi actuel Rama IX. Superbe villa en teck et pin construite selon le style suisse et thaïlandais. L’inspiration du style suisse vient du fait que la princesse mère a élevé sa famille en Suisse; afin de permettre à ses enfants d’avoir la meilleure éducation possible. Elle a voulu reproduire ses bons souvenirs de ce pays dans la partie montagneuse du nord de la Thaïlande.
Par la suite, nous avons visité le Triangle d’Or et son musée sur l’opium, situé aux frontières de la Thaïlande du Laos et de la Birmanie. Le fleuve Mékong sépare ces trois pays. Retour à ChiangRai à 17h30.

SUKHOTAI 16-17 DÉCEMBRE 2004




16 décembre 2004
Nous avons déjeuné au Ben Guesthouse. À 10h30 nous avons pris l’autobus local vers Sukhotai et sommes arrivés à 19h15 chez JJ Guesthouse. Son propriétaire est un Belge Flamand marié avec une thaïlandaise depuis 12 ans. Très joliment décoré, très propre et très bonne cuisine.
Notre journé a consisté à voyager dans un autobus local dont la méchanique laissait à désirer. Nous avons aperçu des paysages montagneux, des régions agricoles avec beaucoup de fruits, légumes, des rizières et passé au travers de nombreux villages tout en embarquant et débarquant la population locale.
En cours de route, le chauffeur a dû fixer avec de la broche le panneau arrière de son véhicule qui menaçait de se décrocher à tout moment, ce qui aurait pu provoquer un accident dans ces routes de montagnes et de surcroît sinueuses.

17 décembre 2004
Nous avons visité pendant quatre heures les ruines du site historique de Sukhotai en tuk tuk. Ces ruines sont ce qui reste du passé glorieux de l’empire Khmer. Dans le passé cette ville a été la capitale du royaume de Siam aujourd’hui la Thaïlande.
Sur notre chemin de retour, nous nous sommes arrêtés chez un cultivateur qui moissonnait son riz. Dans la région rurale, les paysans vivent pauvrement dans des maisons rudimentaires construites sur pilotis. Nous avons dîné au marché et fait la visite de la ville pour souper ensuite au Guesthouse avant de prendre notre autobus vers Bangkok à 22h30. Au cours de notre trajet de 7 heures Yves a réussi à dormir et Colette non.
Arrivé à Bangkok, nous nous sommes séparés de Denis et Guylaine qui se dirigeaient vers Phuket alors que nous allions à Pattaya. Nous avons refusé leur offre de se rendre avec eux à Phuket, puisque notre voyage se continuait vers le Cambodge et le Vietnam.
Ces derniers ont dû se réfugier dans les montagnes de Ko Phi Phi pour échapper au Tsunami. Heureusement pour eux, ils s’en sont sortis sains et saufs sans rien perdre de leurs biens. L’eau s’est arrêtée juste avant leur hôtel. Nous n'avons jamais regretté d'avoir refusé leur offre.
De Bangkok vers Pattaya nous avons pris un autre autobus. Après 2h30 de trajet, nous arrivons enfin à l’hôtel Surf Beach Hotel à Jomtien Beach. Cet hôtel nous avait été référé par JJ le propriétaire du guesthouse de Sukhotai. Ce dernier nous a précisé que cet endroit était principalement fréquenté par la population thaï; ce que nous recherchions. Cela nous a permis de vivre plus près de la population locale.

PATTAYA 18 AU 25 DÉCEMBRE 2004



18 au 23 décembre 2004
Durant cette période, nos journées ont consisté principalement par des repos sur la plage, promenade dans Pattaya et soupers dans différents restaurants.

24 décembre 2004
Nous déménageons au Jomptien Garden Resort Hotel pour célébrer Noël. L’hôtel avait organisé un magnifique réveillon de Noël où la communauté internationale allait célébrer. Des russes, scandinaves et anglais faisaient partie de la clientèle. Un très bon et généreux buffet a été servi. Il était composé de plusieurs mets thaïlandais et internationaux. Les abords de la piscine avaient été décorés avec beaucoup de ballons guirlandes. La soirée était sous la supervision du Père Noël et la fée des étoiles. La chaleur et l’alcool aidant, au cours de la soirée le père noël, un asiatique, en a perdu sa barbe blanche, ce qui n’a certainement pas aidé les enfants à continuer à croire en lui. Le spectacle de la soirée a consisté en des chants d’une chorale, des numéros de dresseurs de chiens, et de magicien.
La danse sociale était au menu, cependant avec tant de diversités culturelles le « party » n’a pas levé et la soirée s’est terminée assez tôt. Après, nous avons fait le tour des rues avoisinantes pour voir comment le Noël se déroulait dans les bars. Les fêtards accompagnés de jeunes thaïlandaises festoyaient dans leur bière. Les thaïlandais ne manquant jamais une occasion de commercer, ils faisaient la tournée des bars pour raccompagner, à leur hôtel, les fêtards à dos d’éléphants.

25 décembre 2004
Nous avons passé la journée sur la plage et à la piscine de l’hôtel.

KHO KONG, CAMBODGE 26-27 DÉCEMBRE 2004












26 décembre 2004
(Journée du Tsunami . À cause du décalage horaire en Asie nous étions le 25 au Canada )
Notre départ vers le Cambodge était prévu à 7h45. Après un retard de 2 heures, nous partons finalement en minibus vers Trat en Thaïlande dans un premier temps, puis de Trat vers Kho Kong ville frontalière du Cambodge. Après un trajet de 4 heures, nous arrivons à la frontière cambodgienne où nous remplissons les formalités d’immigration.
Après avoir passé l’enquête de la sécurité (police) et obtenu notre visa, nous sommes pris en charge par un chauffeur de taxi insistant qui nous amena dans un hôtel de Koh Kong de son choix. Nous avons refusé l'hôtel proposé et retenue un autre qui nous était plus convenable.
Nous y avons rencontré un ex québécois, de la Gaspésie qui a vécu la majeure partie de sa vie en Alberta et qui depuis les sept dernières années vivaient en Asie du Sud Est à la recherche de jeunes thaïlandaises qui s’occuperaient de ses vieux os. Cette personne a été pour nous très aidante puisqu’il nous aida à se trouver un hôtel à Phnom Penh et a été très généreux de ses conseils sur la Thaïlande, le Cambodge et le Vietnam. Sur les conseils de Philippe Laflamme, nous avons réservé nos billets d’autobus vers Phnom Penh. Nous l’avons rencontré une autre fois à Nah Trang au Vietnam avec une de ses jeunes flammes.
Il nous confia, qu’il était agacé du fait que l’argent qu’il donnait à ses copines pour acheter de la nourriture à leur famille se retrouvait toujours en offrande à Bouddha. Il leur a dit que si cela continuait il ne donnerait plus d’argent. Il ne comprenait probablement pas encore, qu’après avoir offert ces victuailles à Bouddha, les personnes mangeaient ces offrandes.
Nous nous sommes rendus à pied au centre ville. Nous avons pu observer la pauvreté dans laquelle les populations de ce coin de pays vivent. Seules les rues principales sont pavées, les autres sont en terre battue. Les maisons sur pilotis sont très petites et offrent peu de confort. La pauvreté à l’état pur est observée. Les marchés, à part les fruits et légumes ne sont pas attirants. La population semble heureuse de son sort et de nombreux enfants jouent dans les rues et certains sont nus. Les animaux domestiques (poules, cochons, chiens, etc) se promènent librement parmi la population. Après un 5 à 7 dans un café avec des anglais et australiens vivant dans cette région, nous nous sommes dirigés vers un restaurant terrasse où nous avons rencontré deux québécois, un anglophone et un francophone qui venaient passer quelques jours dans cette ville pour pouvoir retourner en Thaïlande. Comme un non résident thaïlandais ne peut résider plus de 6 mois au royaume du Siam, pour contourner la loi, ce dernier s'offrent de petites vacances de quelques jours avec de jeunes cambodgiennes avant de retourner en Thaïlande. L’anglophone un
ex-avocat de Montréal (Gerry) était un conseiller en immeuble à Pattaya et l’autre provenant de l’Abitibi semblait profiter du pays.
Sur les conseils des québécois, nous sommes revenus à notre hôtel à trois sur la même moto puisqu’il faisait noir et que nous avions près de 3 kilomètres à marcher.
À notre retour, nous sommes allés dans une salle de danse à l’arrière de l’hôtel. La salle était immense avec peu de personnes et beaucoup de serveurs pour s’occuper de nous. À cet endroit, nous avons pu observé les talents locaux, puisque le karaoké y est très populaire.
Au cours de cette journée nous n’avions pas entendu parler du Tsunami.

27 décembre 2004
Nous devions quittés Kho Kong vers Phnom Penh à 9h00. À cause de problème d’overbooking, nous sommes partis par autobus vers 10h15. Très tassés, bagages sur le toit, nous avons traversé des régions très profondes du Cambodge où les routes ne sont pas encore toutes sécurisées. Au cours de notre voyage nous avons traversé quatre embranchements de la rivière Makong sur des traversiers de fortune, qui ressemblaient plus à trois chaloupes Verchères, auxquelles on avait ajouté une plate forme afin de permettre aux véhicules de tout acabit, aux personnes et animaux de traverser la rivière qui à certains endroits est assez large. Ces traversiers étaient propulsés par deux moteurs de camion qui actionnaient une hélice fixée au bout d’une longue tige. Deux proposés opéraient ces moteurs. Dans cette zone montagneuse peu habitée, nous traversons de petits hameaux près des rivières. Il y a toujours des personnes qui vous offrent de la nourriture, des rafraîchissements ou des croustilles. Nous avons grandement apprécié notre voyage puisqu’il nous a permis de découvrir ces régions reculées du Cambodge où nous avons pu constater comment les personnes se débrouillent avec peu. Au cours du trajet, nous avons dû arrêter à deux occasions pour réparer des problèmes mécaniques de notre autobus. Ici, la broche répare tous les problèmes méchaniques. Après 9 h15 de route nous arrivons à Phnom Penh à 19h15. Avec l’aide de Philippe, nous avons loué une chambre au Bright Lotus Guesthouse près du palais royal.

PHNOM PENH 28-29 décembre 2004



28 décembre 2004
Journée de décompression après ces journées difficiles de voyage en autobus dans des régions reculées.
Notre première nuit nous a donné un aperçu des nuits bruyantes du sud-est asiatique. Comme dans cette ville de 2.4 millions de personnes, il n’y a pas d’arrêt et peu de feux de circulation, les véhicules (autos, motos, tuk tuk, camions, bicyclette,etc) klaxonnent pour signaliser leur arrivée au coin de la rue. Comme ce sont des couches tard et lèves tôt, pas besoin de vous dire que ce vacarme influence grandement notre sommeil. Il faut apprendre à dormir sur ce concert routier. Colette a peu dormi et nous nous sommes levés tôt pour prendre le petit déjeuner.
Au cours de la journée, nous nous sommes rendus en compagnie de Philippe à l’ambassade vietnamienne pour acheter nos visas. Par la suite nous avons visité le musée du crime génocidaire (Tuol Seng) avec une guide qui a perdue toute sa famille durant cette période noire du Cambodge. Elle nous expliqua qu’en 1975
les Khmers Rouges de Pol Pot évacuèrent les 2.4 millions d’habitants de Phnom Pehn en quatre heures et ils fermèrent la ville à tout ce qui n’était pas Khmer Rouge. Ils utilisèrent une école désaffectée et en firent une prison ultra secrète du nom de S-21. On y emprisonna tous les opposants idéologiques au régime (épouses, enfants, amis, voisins, frères, sœurs, cousins etc). On les tortura avec des moyens inimaginables équivalents à ceux utilisés par le nazis (1939-1945) tels : les électrochocs, bris des membres, enlevage d’ongles, noyade etc. Après notre visite de cette prison, nous sommes allés réserver nos billets pour Siem Reap (Angkor) par « speedboat ». Après toutes ces émotions, nous prenons une bière sur la terrasse pour oublier tant de cruauté.

29 décembre 2004
Nous sommes invités chez Sorianette Lim, une amie du Québec dont ses parents demeurent au Cambodge. Elle est venue nous chercher avec sa fille Sariatt et son chauffeur à notre guesthouse vers 11h00. Elle demeure dans une très belle maison. Ses parents nous ont très bien reçus en nous servant un dîner typiquement Khmer. Monsieur Lim nous a fait visiter une de ses entreprises. Par la suite nous avons magasiné avec Sorianette, sa mère et sa fille, toujours accompagné du chauffeur, au marché russe et central. Le soir venu Colette et Yves se sont promenés sur les bords de la rivière. Nous y avons rencontré et discuté avec un groupe de français et un espagnol qui vivaient depuis plusieurs années au Cambodge. Tous nous ont raconté leurs conquêtes amoureuses avec de jeunes cambodgiennes. Certains étaient gênés lorsqu’une cambodgienne les tenait par la main sur la rue, à cause de la différence d’âge.

ANGOR/SIEM REAP 30 DÉCEMBRE 2004 AU 4 JANVIER 2005



30 décembre 2004
Départ pour Phnom Penh à 6h15 en moto taxi vers le port. Déjeuné en face du port dans un petit restaurant. Départ du bateau vers 7h20. Arrivé à 14h00 à Siem Reap . Le départ a été quelque peu chaotique puisqu’il y avait trop de passagers. Après l’ajout d’un autre bateau nous sommes partis. La sécurité ne faisant pas partie des préoccupations de la compagnie, Yves a passé la majeure partie de la journée sur le toit du bateau. Il a pu prendre de nombreuses photos des cultures, des maisons, des temples et des populations vivant sur les bords de la rivière, en plus de ceux qui habitaient sur des maisons flottantes de la rivière Tonle Sap. Après 5 heures sur la rivière, nous entrons pour 2h30 sur le lac qui ressemble à une mer intérieure. Les cambodgiens disent que ce lac augmente de 6 fois son volume durant la période de la mousson et que l’écoulement de ses eaux change en cours d’année. Durant la mousson, c’est vers le fleuve Mekong qu’il s’écoule alors que durant la période de sécheresse c’est le Mekong qui se déverse dans le lac. Toujours selon les cambodgiens, c’est dans ce lac qu’on pêche le plus de poisson d’eau douce au monde. À notre arrivée au port, plusieurs chauffeurs de taxi nous attendaient pour nous transporter vers des hôtels de leur choix. Après une grande discussion nous arrivons enfin à notre hôtel le Makong Angkor Palace.


31 Décembre 2004
Nous avons passé la journée couchée avec une grosse diarrhée causée par les médicaments contre la malaria. (Effets secondaires)

1 janvier 2005
Départ de l’hôtel à 8h00 avec notre chauffeur et notre guide. Au cours de la journée nous avons visité les temples (ruines) suivants :
En avant-midi:
Angkor Thom, Le Bayon, Le Baphuon, La terrasse des éléphants, La terrasse du roi lépreux
De 12h30 à 14h30 repos à l’hôtel
En après-midi:
Phnom Bakhèng, Palais royal, Angkor Wat, Le bas relief, Le sanctuaire

2 janvier 2005
Nous quittons le Mekong Angkor Palace de Siem Reap à 8h00 pour visiter les ruines de l’empire khmer avec notre guide ( Kea Pech) et notre chauffeur (Money Pech). Durant l’avant-midi, nous avons visité les temples suivants :
Banteay Samré,Banteay Srei
Pause dîner
En après-midi:
nous avons visité les temples suivants :
Banteay Kdel,East Baray,Ta Kéo,Ta Phrom,Sras Srang,
Kravan

3 janvier 2005
Départ à 8h30 pour le grand circuit. Nous avons visité les temples suivants :
En avant-midi:
Preak Khan, Ta Som, Mébon oriental, Pre Rub, le groupe de Robuas,Bakong

Nos 2 ½ jours de visite du site d’Angkor nous ont permis d’apprécier le passé glorieux et le faste de la civilisation Khmer. Durant cette période, les rois ont construit des nombreux temples dédiés aux Dieux de l’époque ou à la mémoire des membres de leurs familles. Ces temples d’origine hindouiste au départ, se sont graduellement transformés en temples bouddhistes au gré des rois qui ont régné sur l’empire. Ce qui est impressionnant à découvrir, c’est de voir qu’avec des moyens simples et des matériaux pour le moins surprenant, ils aient réussi à ériger de tels chefs-d’œuvres d’architecture. A titre d’exemple, au temple Kravan, les briques étaient jointes par un mortier composé de résine de l’arbre gommier, du blanc d’œuf et du sucre de palmiers, ce qui ne l’a pas empêchée de résister jusqu’à nos jours. De plus, certains temples sont disparus sous la jungle. On les a redécouverts entremêlés avec d’immenses arbres qui ont repris leurs droits au cours des années. D’ailleurs, les archéologues qui restaurent ces temples, tiennent compte de cet effet naturel. L’UNESCO, a classé Angkor comme patrimoine mondial et plusieurs pays financent et participent à la restauration de ce site historique qui est très bien conservé.
En terminant, pour bien comprendre la configuration des temples bouddhistes, Angkor nous offre une source importante de ses composantes. Les temples bouddhistes sont construits selon la même configuration que les pagodes hindous. On y retrouve 4 tours représentant les 4 continents et une centrale surélevée appelée Maru représentant le centre de l’univers, dédié aux divinités, Brama, Shiva et Visu chez les indous ou Bouddha chez les bouddhistes. Un roi et ses ancêtres peuvent être élevé au niveau de divinités. Les temples sont entourés d’un mur qui représente les montagnes et d’étangs qui eux symbolisent les océans. Il y a quatre portes qui sont dans l’axe est-ouest et l’entrée principale est à l’est. Les marches sont de hauteurs différentes pour forcer les personnes à les regarder alors que d’autres sont tellement hautes qu’il faut les grimper à quatre pattes ce qui contraint les fidèles à se prosterner devant les Dieux. Les portes sont basses, ce qui force encore une fois les fidèles à se pencher la tête à l’entrée. Il existe de nombreuses galeries et jardins où pèlerins et dignitaires peuvent participer à des pèlerinages ou fête d’un roi. Les chédis ou soupas, ces constructions en forme d’aiguille à proximité des temples sont des monuments funéraires.
Pour la dernière partie de notre séjour à Siem Reap, nous avons demandé à notre guide de nous faire visiter la ville ainsi que le lac Tonlé Sap. Au cours de l’après midi, nous avons visité une école de la sculpture sur bois et pierre ainsi que les métiers de la soie. Nous avons, à bord d’une petite embarcation, navigué sur la rivière où vivent les pêcheurs et habitants de ce fameux lac. Les résidents vivent soient à bord de maisons flottantes ou sur de petites maisons de bambou construites sur pilotis. Durant la période de la mousson, ces maisons sont démontées et transportées en tuk tuk vers des endroits plus secs. Nous avons visité une pisciculture de poissons et de crocodiles ainsi que la visite d’un cimetière bouddhiste où les ancêtres de notre guide reposent en paix.

4 janvier 2005
Partis à 6h45 de Siem Reap et arrivés à Phnom Penh à 13h15. Le trajet s’est avéré confortable ainsi qu’intéressant puisqu’il nous permettait de voir la campagne du Cambodge. À notre arrivé, nous avons logé à nouveau au Bright Lotus Guesthouse et sommes allés chercher nos visas au consulat vietnamien. Petite journée de récupération après ce voyage de 6h30 en autobus.

KILLING FIELDS 5 JANVIER 2005



Nous nous sommes levés à 9 heures et avons déjeuné sur la terrasse de l’hôtel. À 10h00, nous sommes partis en taxi vers les champs d’extermination (Choeung EK) à 15 kilomètres du centre ville. Cet endroit se veut un mausolée aux 20,000 personnes exécutées (hommes, femmes, enfants, intellectuels, soldats décidents ) par Pol Pot. Tous ont été tués de façon inhumaine avec des bâtons de bambou, haches, épées. Pour économiser les munitions, on utilisait les branches de jeunes palmiers dont les ramures sont aussi coupantes que des galandarts. Le film La Déchirure, relate les cruautés qui sont survenues à cet endroit. Lors de notre visite nous avons aperçu des morceaux d'os et des dents d'humain qui jonchaient le sol.
Sur notre chemin, nous nous sommes arrêtés à un endroit où on célébrait un mariage. Après avoir demandé la permission, nous avons pris quelques photos de la cérémonie. Durant celle-ci, les proches coupaient une couette de cheveux aux mariés. C’est étonnant de constater, comment ces personnes consentent avec plaisir à se laisser photographier.

MEKONG 6-7 JANVIER 2005



6 janvier 2005
Départ à 7h45 pour le Vietnam. Nous voyageons 3 heures en autobus jusqu’à Neakluong au Cambodge. De là, nous prenons un speedboat (vieux rafiot avec plancher tout défoncé) jusqu’à la frontière vietnamienne. Ce trajet dura un autre 3 heures. Après avoir franchi les étapes de la sécurité et d’immigration, nous prenons un petit bateau où nous étions seulement 4 passagers, nous deux, un australien étudiant en médecine et une zélandaise étudiante en anthropologie. Encore une fois ce trajet sur la rivière Makong dura 3 heures vers Chau Doc ville frontalière vietnamienne. Après 9 heures, nous arrivons enfin à notre guesthouse dont le prix était inclus dans notre billet de 20$ de transport de Phnom Penh vers Saïgon. Nous avons dormi sous un filet pour se prévenir de la malaria. Le soir nous sommes allés manger à l’Hôtel Victoria et nous avons fait le trajet d’aller retour en moto taxi. Yves n’était pas encore habitué aux billets vietnamiens, il a été d’une grande largesse avec son chauffeur alors que le conducteur de Colette voulait le même pourboire.

7 janvier 2005
Départ à 6h45 en tuk tuk jusqu’au bureau touristique. De là, nous marchons à pied jusqu’au bateau où nous visitons une pisciculture moyenne qui élève 80,000 poissons. Çà prends 6 mois aux poissons pour atteindre leur poids de vente de 1 kilogramme avant qu’ils soient exportés vers le Japon et l’Australie. On les nourrit avec de la nourriture composée à 70% de restant de poissons et 30% de poudre de riz. Par la suite, nous avons visité les tribus des Champs originaire de la Malaisie. De confession musulmane, ils sont principalement des pêcheurs, artisans et cultivateurs. Cette minorité peu intégrée, ne respecte pas les règles en matière de contrôle des naissances, soit de 2 enfants par famille.
Au cours de cette randonnée, nous avons rencontré une Anglaise d’une soixantaine d’années qui démontrait un courage exemplaire. Privée de ses membres inférieures, avec ses orthèses et béquilles elle participa à toutes les activités que cela soit en bateau, à pied et en autobus. À quelques occasions le guide a dû la transporter sur ses épaules pour lui permettre d’accéder à la pirogue. Son mari l’accompagnait et elle n’était pas une charge pour lui. Quelques semaines plus tard nous les avons rencontrés à nouveau au Café des Amis à Nah Trang. Elle nous a raconté qu’au cours d’une visite dans une tribu elle avait effrayée des enfants avec ses béquilles. Elle en était peinée, elle qui aimait bien les enfants.
Par la suite, nous reprîmes l’autobus pour se diriger vers Ho Chi Minh Ville (Saïgon). Chemin faisant nous avons visité un marché où l’on vendait de la viande de serpents et de tortues, une fabrique d’encens. Dîné à Cantho, nous sommes arrivés à notre hôtel à 18h00. Après un souper, une visite au café internet et 11h15 de voyage nous ne nous sommes pas fait prier pour dormir.

SAIGON (HCMV) 8 JANVIER AU 11 JANVIER 2005







8 janvier 2005-05-25
Déjeuné vers 9h00. Visite du marché Ben Thank où nous avons fait des achats. Dîné au Pho 2000 où Clinton est allé manger. Nous y avons mangé notre premier bol de pho (soupe). Les pho sont des restaurants populaires qui servent sur la rue des soupes repas qui ont fait la réputation culinaire du Vietnam. Nous avons pris le thé au Rex Hotel dans le quartier français de Saïgon. Retour a l’hôtel où nous y avons rencontré notre guide Tôn Quang Lôc pour s’entendre sur le prix et arrêter notre visite de la ville.

9 janvier 2005
À 7h15 notre guide Tôn Quang Lôc vient nous chercher pour la visite de la ville. Notre premier point d’intérêt sera les tunnels de Cû chi à 1h30 de Saïgon. Cet endroit pour les vietnamiens est l’emblème de la résistance contre les américains qui se termina en 1975 par le retrait des troupes américaines et par la victoire du Nord Vietnam sur le Sud Vietnam. C’est là que les guerilleros sud vietnamiens, alliés au viet cong du nord, ont creusé 163 kilomètres de tunnels encerclant Saïgon pour mener des attaques surprises contre l’armée gouvernementale sud-vietnamienne et américaine. Vietcong veut dire réunificateur. Ce système sophistiqué permettait de s’enfuir de la vue de l’ennemie et comportait d’immenses salles souterraines (hôpital, cuisine, fabrication d’armement, dortoir, salle de spectacles, etc). Ils étaient tous reliés entre eux ce qui permettait aux combattants de sortir par un autre endroit où ils étaient rentrés ; confondant ainsi l’ennemie. Autres points intéressants, certains tunnels étaient situés sous la base du commandement militaire américain. Une vidéo de type propagande décrit les atrocités commises par l’envahisseur et les troupes sud-vietnamiennes. Une visite dans les tunnels et la vue des « booby traps » utilisés par les vietnamiens nous aide à comprendre la difficulté qu’avaient les combattants de vivre dans des endroits aussi réduits et les souffrances endurées par les soldats américains pris au piège dans les « booby traps ». Toutes les armes utilisées étaient faites à partir de la récupération d’équipements laissés par l’ennemie. Par la suite nous sommes revenus dans le centre d’Ho Chi Minh (Saïgon) et avons visité :
Palais de la réunification
Cathédrale Notre-Dame où des fidèles assistaient à la messe à l’extérieur du temple compte-tenu du manque d’espace à l’intérieur.
Musée des crimes de guerre dédié à la vision vietnamienne sur le conflit contre les américains et français.
Musée de l’histoire, où l’on peut remonter dans le temps et contempler des objets ayant appartenus aux peuples fondateurs du Vietnam.
Marché Cholon où l’on vend aux marchands toutes sortes de produits. Fortement opéré par la communauté d’origine chinoise dont certains ne parlent que le chinois.
Dans le quartier chinois, nous avons été surpris, puisque nous pensions retrouver un quartier avec de multiples petites rues et ruelles animées par les marchands et clients tout comme à Bangkok où ailleurs. Notre guide nous expliqua que par mesure de sécurité, le gouvernement avait détruit ces endroits restreints pour les remplacer par un quartier commercial ouvert sur de grandes artères où il est plus facile de prévenir le crime.
Aux Champs Élysée de Saïgon on retrouve de très beaux bâtiments d’inspiration française, des édifices gouvernementaux, des beaux hôtels, et grands magasins avec de grandes avenues d’où le nom de Champs Élysée. À Ho Chi Minh, le dimanche au soir, de nombreux résidents enfourchent leur moto et paradent sur les grands boulevards bien vêtus pour voir et se faire voir. Ceci n’a rien pour aider le piéton qui veut traverser la rue
Le marché des animaux où l’on peut acheter du chaton au tigre en passant par la tourterelle est intéressant à visiter. Les animaux ne sont pas nécessairement sur place, mais des personnes y sont présentes pour prendre les commandes et s’entendre sur les dates de livraison. Il n’y a pas de problème d’acquérir l’animal de son choix même s’il est interdit d’en posséder
Au cours de la journée, nous avons vu du léche (plante servant à fabriquer des napperons) , goûter à des feuilles de bétel, comment faire de la galette pour rouleau printanier tout ceci grâce à la générosité de notre guide qui au cours de la journée s’arrêta chez des habitants. Finalement, il nous mentionna que le mot thyphon est un mot chinois, soit thy pour grand et phon pour vent. Retour à l’hôtel vers 17h15 après une journée bien remplie avec un guide parlant un excellent français et généreux de ses commentaires personnels.
Il nous expliqua que la corruption y était endémique partout. Il nous le démontra avec ses 50,000 dongs qu’il joignait à son certificat d’immatriculation au cas où il serait intercepté par un policier pour une infraction au code de la route. Il nous dit, je sais que le montant est insuffisant. Cependant, c’est un message que je lui envoie comme quoi je suis prêt à négocier sur le pot de vin que je m’apprête à lui offrir pour qu’il ferme les yeux. De toute façon s’il plaide non coupable, il sera condamné et il perdra un temps énorme devant les tribunaux. Cette affirmation me fit faire un « flashback » de cinquante ans alors qu’une telle pratique existait au Québec dans les années 50.
Il nous expliquait que les vietnamiens n’étaient pas sensibles aux besoins des clients et ils comprennent mal comment une personne peut refuser d’acheter un de leur chandail, disons de couleur noir, parce que c’est le seul qu’ils possèdent, alors que le besoin du client est de couleur blanche. Il nous donna un autre exemple de leur comportement. Si on demande à un vietnamien d’exécuter une instruction précise, il le fera à la perfection sans se soucier de l’effet que son action peut avoir dans l’ensemble du processus.. Un autre facteur fait en sorte que les bonnes personnes n’occupent pas toujours le poste qu’elles devraient occuper à cause du culte de la famille. Comme exemple, il nous dit supposons que je suis le propriétaire d’un commerce quelconque et que j’ai besoin d’embaucher une personne avec des qualités et habiletés spécifiques. Il devra arrêter son choix sur un membre de sa famille, même si cette personne ne possède pas les exigences de l’emploi. S’il ne le faisait pas, il aurait le poids de toute sa famille contre lui. La famille vietnamienne est beaucoup plus étendue que la nôtre, elle comprend, les grands parents, parents, oncles, tantes et cousins et cousines. On retrouve cette politique dans les organisations gouvernementales et dans le partie communiste qui privilégient les membres du parti. Ceci fait en sorte que l’efficacité administrative des commerces n’est pas toujours ce qu’elle devrait être. Dernier fait cocasse qu’il porta à notre intention. Si vous demandez à un vietnamien de vous vendre 1,000,000$ d’or, il vous dira qu’il peut vous l’obtenir. Ce dernier ira voir une autre personne qui lui-même ira voir un autre intermédiaire et ainsi de suite jusqu’à ce qu’une personne l’obtienne. Évidemment une commission à toutes les étapes sera perçue. Ce fût notre cours d’économie 101 sur le Vietnam.

10 janvier 2005
Nous avons déjeuné tard, par la suite nous avons reçu un massage à l’Institut des Aveugles. Ces masseurs sont très appréciés puisque leur handicap leur donne une sensibilité qui les aide à découvrir les endroits requiérants une attention particulière. Diné à Pho 2,000. Achat de nos billets d’avion pour Saïgon, Nah Trang, Danang et Hanoï chez l’agent de voyage et visite du quartier chic de Saïgon ( Champs-Élysées). Dégustation de crème glacées , visite d’un super marché très moderne où on y retrouvait des grandes marques originales et non des copies. Soupé à la chambre, baguette, fromage et fruits.
Après le souper, nous sommes allés prendre un café au GOGO bar.

11 janvier 2005
Levé tard, promenade dans le quartier français, flâner sur les terrasses. Visite au marché.

NAH TRANG 12 AU 16 JANVIER 2005




12 janvier 2005
Départ de Saigon à 8h30 vers l’aéroport en taxi pour prendre notre vol prévu à 11h10. Arrivé à Nah Trang, nous avons pris un taxi jusqu’à l’hôtel Hai Yen. Nous avons passé notre première nuit dans une villa. Au cours de la journée nous avons fait de longues promenades sur la plage. Par la suite nous sommes allés nous promener dans la ville où nous avons rencontré des français (Bernadette et Robert) qui nous ont donné de bonnes adresses de restaurants et ces derniers nous ont invité à leur résidence. Ils louaient pour trois mois une maison pour seulement 300.00$ US par mois. Retour à la plage et dîné au restaurant bordant la mer de Chine. Le soir nous avons soupé au restaurant Selen, propriété d’un québécois Réjean qui était établit au Vietnam depuis un an. Cet ancien avocat et sociologue a tout laissé pour s’établir dans cette ville avec son copain, un ancien professeur vietnamien de mathématiques à l’Université de Saigon. Il a dû émigrer au Québec après la chute du Sud Vietnam. Au Québec, il avait travaillé dans des restaurants, des agences de voyage. Il travaillait à la vietnamienne, c'est-à-dire 12 heures par jour, 7 jours sur 7 afin d’envoyer de l’argent à sa famille. Ce restaurant servait une cuisine internationale et italienne. L’associé de Réjean, le vietnamien, avait insisté pour qu’on inclus au menu la poutine québécoise. Par la suite nous sommes allés prendre le café au Café des Amis où les routards se retrouvent.

13 janvier 2005
Levé tard. Déménagé de chambre avec balcon sur la mer. Nous avons passé l’avant-midi à la plage à se faire bronzer. Dîner sur la plage où nous avons dégusté des fruits de mer et une immense langouste. En après-midi, nous avons marché dans la ville, visité le marché et souper au Café des amis. En soirée nous sommes allés à Café internet.

14 janvier 2005
Déjeuné à 8 heures. Rencontre dans le hall de notre hôtel de Robert et Bernadette, les français rencontrés précédemment. Longue jasette. Par après, nous sommes allés acheter nos billets d’autobus pour Dalat chez un agent de voyage recommandé par ces derniers. Par la suite, toujours sur recommandation des Gaulois, Yves s’est fait confectionner une chemise en pure soie. Nous avons dîné avec ces derniers dans un restaurant français où nous y avons rencontré le patron et d’autres clients français. Un fait cocasse est survenu lors du paiement de la facture à la serveuse. Yves et Robert ont laissé un pourboire ce qui est habituellement rare pour un français. La vietnamienne s’exprimant peu en français et en anglais essayait de dire quelque chose que nous ne comprenions pas.
Yves et Robert se demandaient s’ils avaient remis suffisamment de dongs pour régler la facture. C’est seulement à l’arrivée du patron que nous avons compris ce qu’elle tentait de nous expliquer. Elle ne comprenait pas pourquoi qu’on lui laissait plus d’argent que le montant de la facture. Le patron nous a dit que notre pourboire représentait pour elle une semaine de travail. Après dîner, nous quittions nos copains pour faire des achats au marché et par la suite nous rendre en autobus local à un temple du 3ième siècle le Phi Tham Quam. Par la suite nous sommes revenus à notre hôtel par autobus et cyclopousse.

15 Janvier 2005
Levé tôt, départ à 8h00 pour une excursion en mer. Cette dernière débute par la visite de l’aquarium (Institut Océanographique) qui s’avéra très intéressante. Grande variété de poissons de mer du petit en passant par le requin pour terminer avec le plus gros ; la baleine. Dans une très grande salle il y avait la présence d’un énorme squelette de baleine datant des temps immémoriaux. Par la suite nous prenons un bateau qui nous amène en haute mer où nous transbordons dans un bateau à fond de verre qui nous permet d’observer les coraux. Le trajet, se poursuit et nous arrêtons sur une île où nous dînons. La température étant fraîche la seule activité possible était le kayak de mer. Yves s’y adonna quelques instants. Adieu snorkling et baignade. Sur le chemin du retour, nous rencontrâmes un groupe de trois australiens qui faisaient affaires, dans la construction de marinas au Vietnam. Selon eux, le Vietnam est un pays très bien pour les affaires. La croissance économique observée y est une des meilleurs du Sud Est Asiatique. De plus, ils mentionnèrent que contrairement à la Chine qui connaît aussi une croissance fulgurante, le Vietnam contrôle cette croissance alors qu’en Chine les autorités en ont perdu le contrôle.
Souper au restaurant Selen. J’ai appris lors de la discussion qu’il était le cousin de Normand Davidson, un collègue de travail.

16 janvier 2005
Déjeuner à 8h30, nous avons marché jusqu’au marché publique pour faire réparer la montre acheté la veille par Yves et nous en sommes revenus à pied. Cette marche d’environ 2 heures, nous a permis d’observer la construction des bâtiments, dont beaucoup sont d’inspiration française. Notre balade nous a permis de voir la façon dont les gens vivent au quotidien. Chemin faisant, nous dînons chez Truc un restaurant vietnamien et faisons une halte à un café internet. De retour à l’hôtel, Yves retourne au marché pour récupérer sa montre. Sur son chemin, il aperçoit deux barbiers qui coupent les cheveux directement sur le trottoir. Après négociation d’usage et le coût de 1.25$, Yves décide de se faire couper les cheveux. Faut voir le type de salon. Deux chaises sur un trottoir face au mur où l’on a accroché dans la clôture, un miroir avec tablette où l’on y dépose, peigne, rasoir, ciseaux et clipper .Comme il n’y avait pas d’électricité c’est avec un clipper manuel que le barbier s’exécuta. Le risque valait la chandelle puisque la coupe était très bien. C’est probablement la meilleure coupe rapport qualité prix depuis longtemps. Par la suite nous sommes allés chercher la chemise de soie de Yves chez le tailleur et au retour à notre hôtel, nous observons deux mariages. La tenue vestimentaire des mariages était différente l’une de l’autre. Dans le premier, c’était le blanc traditionnel que l’on voit chez- nous alors que dans l’autre c’était dans les costumes colorés vietnamiens. Fait intéressant, dans tous les mariages il y a beaucoup de filles d’honneur, des petits pages, et de nombreux invités. Lorsque les invités arrivent, ils s’inscrivent à la table de réception et déposent leur cadeau en argent. Selon un employé de l’hôtel, le cadeau est d’environ 5.00$. Ce montant peut paraître petit, cependant le revenu annuel d’un vietnamien est de 720$ par année et contrairement à nous il y a beaucoup de mariages. Cet événement est la troisième étape des célébrations du mariage, où tous les parents, amis, voisins et collègues de travail sont invités. Tous sont filmés et photographiés lorsqu’ils offrent leurs félicitations aux mariés. Généralement il y a jusqu’à 500 participants qui arrivent tous, sauf les mariés et ses parents, en motos. La réception dure environ 2 heures. Il n’y a pas de danse, c’est le Karaoké qui est en vedette. Pas besoin de vous dire que certaines fois, plusieurs notes ne sont pas bien placées. Cependant cela ne décourage pas les chanteurs en herbes qui chantent avec cœur et passion. La salle de réception est montée en milieu d’après- midi et la bière est déjà déposée sur la table. À 30 degrés centigrade ont comprend pourquoi les vietnamiens boivent leur bière avec de la glace. La tradition veut que c'est le père du marié qui paie la note du mariage. Il a en plus la responsabilité de payer les dépenses de la belle famille pour qu’elle vienne assister aux cérémonies lorsque cette dernière se trouve à l’extérieur de la ville ou du village. Dans de rares circonstances lorsque le marié n’a plus de famille, si ce dernier est un bon partie pour sa fille, c’est le père de la mariée qui payera. Notre guide Easy Rider de Dalat Tué Frûong, m’a expliqué qu’il avait dû payer pour son gendre puisque ce dernier n’avait plus de famille et qu’il était étudiant à l’Université de Saïgon. Devant tant d’extravagances le gouvernement vietnamien essaie de décourager les nouveaux époux de recourir à de telles cérémonies puisque plusieurs familles hypothèquent leur avenir devant tant de coûts. Les mariages se tiennent principalement à la fin de l’année chinoise puisque selon les astrologues, c’est la période propice. Le soir nous avons mangé au Sailing restaurant sur le bord de la mer et nous avons rencontré Philippe Laflamme et sa jeune copine.

DALAT 17 AU 19 JANVIER 2005






17 janvier 2005
Journée de voyage vers Dalat situé dans les hauts plateaux à 4,500 pieds d’altitude. Levé tôt à 6h00. Le départ était prévu à 7h00, mais nous sommes partis à 8h 45 pour arriver à 14h00. La route était très sinueuse et accidentée et nous offrait de beaux paysages. Comme le Dream Hotel était complet, sa propriétaire nous dirigea vers un autre de ses nouveaux hôtels qui venait à peine d’ouvrir. Nous avons eu droit à une grande chambre. Le soir nous avons soupé dans un restaurant du centre ville et avant de revenir à notre hôtel nous avons fait une visite du marché publique. Dans ce marché nous avons vu beaucoup de vêtements d’hiver puisque dans ce coin de pays, les nuits sont fraîches et la température peut descendre jusqu’à 15 degré centigrade.

18 janvier 2005
Lever vers 7 h 00, après le petit déjeuné nous quittons l’hôtel à 8h30 avec nos guides "Easy Riders" en Motocyclette. Ce sont des amoureux de la moto qui offrent aux touristes de visiter cette immense région agricole en moto et ceci pour une somme ridicule. Au cours de la journée, nous avons visité le couvent des servantes de St-Vincent de Paul, la pagode du dragon, un producteur d’orchidée. Toute la journée nous avons pu observer des vues panoramiques des différentes cultures en paliers. Nous nous sommes arrêtés dans une plantation et une usine de transformation du café. Nous avons appris que le Vietnam est le deuxième exportateur de café au monde après le Brésil. Par la suite nous avons visité un cultivateur de fraises ce qui rappela beaucoup de souvenirs à Colette, un fleuriste spécialisé dans les roses, un producteur de champignons selon une méthode chinoise, une famille élevant les verres à soie, un cultivateur d’émarocailles , fleur dont on mange le bourgeon et qui est vendu à gros prix à Singapoure, une filature de fils de soie, une fabrique artisanale de paniers tissés. Parmi les endroits visités c'est l'éleveur de cochons qui nous a fait le plus rire. La porcherie est partie intégrante de la maison et dans cet élevage on combine la production d'alcool de riz avec l'élvage. Ces viets ne sont pas fous. Avec les résidus de la production d'alcool, ils mélangent les résidus à de la poussière de riz et donnent ce mélange aux verras seulement. Ces derniers sont toujours saouls, bougent peu et engraissent rapidement. On se garde bien d'en donner aux femelles puisque ces dernières doivent porter la prochaine production. D'ailleurs lorsqu'on voyait plusieurs cochons transportés sur une motocyclette on se demandait comment c'était possible. Probablement que la dose d'alcool avait été augmentée, ce qui faisait que les cochons ne bougeaient plus. Sur notre chemin, nous avons aperçu des casseurs de pierres. Ce sont des individus n’ayant pas de travail, qui demande une autorisation au gouvernement pour casser et produire de la pierre de construction à même les caps de roches bordant les routes. Par la suite, ils vendent leur production ce qui leur permet de gagner leur vie. Comme les outils utilisés sont très primaires (poinçon, masse) pas besoin de vous dire que c’est l’huile à bras qui est l’ingrédient le plus important de cette production. Notre visite se termina par la visite de la maison folle. Cette maison a été crée par une architecte vietnamienne dont le père était le premier secrétaire et président du partie communiste vietnamien. Elle a étudié à Moscou et les formes de cette maison et tout ce qui s’y retrouvent sont très bizarres. Cette maison en plus de servir d’attrait touristique sert de mausolée pour le père de cette dernière. Encore aujourd'hui, nous nous demandons qui de l'architecte ou de la maison est folle.

19 janvier 2005
Nos guides viennent nous chercher à l’hôtel à 8h30. Passons par Vietnam Airline pour confirmer notre vol de Nah Trang à Da Nang. Par la suite nous visitons la pagode du dragon qui est très jolie et qui est construite avec 1a récupération de 10,000 bouteilles de bière. Faut croire que le houblon a des vertus célestes. Nous visitons chemin faisant le village au Poulet, village de la minorité cohos. Par la suite nous escaladons les cascades Tom Biêt, nous nous rendons au réservoir du lac Paradis, centre de méditation Zen, financé par les Viet Quieu (vietnamiens vivant à l’étranger). Retour à Dalât où nous mangeons une crème glacée et après une visite du marché nous retournons à l’hôtel. Nous avons pu échanger avec , l’épouse du patron, sa fille, Be qui parlait bien le français, ainsi que les grands parents de cette dernière.

NAH TRANG 20 AU 22 JANVIER 2005



20 janvier 2005
Départ de Dalât pour Nah Thrang par bus à 8h00, arrivée à 14h00. Nous avons dîné en route et fait 2 arrêts santés. Nous nous sommes installés à l’hôtel Khâch San sur le bord de la mer. Belle chambre avec grand balcon. Promenade sur la plage et par la suite nous avons soupé chez Selense. Nous avons jasé longtemps avec Réjean le proprio québécois de ce resto. Café internet et lecture.

21 janvier 2005
Au déjeuner, nous avons rencontré une canadienne de Vancouver d’origine vietnamienne Mme Lim. Cette dernière vivait à Vancouver depuis 15 ans et avait préalablement habitée Montréal. Son mari est chirurgien et il avait fait ses études à l’Université Laval. Depuis qu’il est à sa retraite, i l s’implique avec une ONG française dans son pays d’origine en aidant les médecins locaux dans leurs tâches quotidiennes. Par cette belle journée, nous avons profité de la plage et nous nous sommes payés quelques gâteries (massages et manicures).
22 janvier 2005
Nous avons déjeuné avec M et Mme Lim ainsi qu’un autre canadien M Ferland de Montréal, qui était venu spécialement pour le mariage du propriétaire de l’hôtel. Nous avons longuement discuté avec eux. C’est au cours de cette discussion que le Dr Lim nous expliqua, la psychose de la virginité chez les asiatiques. Il nous raconta que dans la culture vietnamienne, autrefois lorsque la mariée était vierge, la famille du marié faisait parvenir à la famille de la mariée un petit cochon avec des rubans sur les oreilles pour les remercier et surtout pour leur faire comprendre qu’elle ne s'était pas fait flouer. Par contre, si la fille n’était pas vierge, on faisait toujours parvenir le petit cochon auquel on avait coupé les oreilles.
M. Ferland, nous expliqua qu’il avait été invité à la première cérémonie du mariage dans la famille du marié. Il nous décrivit ce qu’il avait vu. C’est une cérémonie intime où parents proches et amis du marié sont conviés. Au cours de cette cérémonie les parents du marié invoquent Bouddha et les ancêtres pour que les mariés aient beaucoup de bonheur. Après cette cérémonie, une autre cérémonie a lieu dans la famille de la marié avec le même rituel. Après la mariée quitte les siens et sa belle-mère devient sa mère. Une troisième cérémonie, celle là plus publique a lieu dans des restaurants ou hôtels. Tous les amis, parents, voisins et collègues de travail des mariés sont conviés à une fête où le karaoké est à l’honneur.
M Lim, à mon commentaire que j’avais été impressionné par les nombreux et beaux parcs publiques du Vietnam, m’a dit qu’en soit c’était bien, mais que la prolifération de ces endroits publiques, était une sorte de propagande de façon à affaiblir le noyau familial qui est une valeur trop présente dans la communauté. Selon lui les intérêts de la famille sont plus privilégiés que l’intérêt commun. Les autorités, espèrent que les personnes pourront discuter avec des personnes qui ont des vues différentes et qu’il changeront .

HOÏ AN 22 AU 25 JANVIER 2005




22 janvier 2005
À 9h45, nous partons vers l’aéroport pour Danang. Départ à 12h15 et arrivée à 13h30. Nous avons recontré Violaine, une française représentante des grands vins de Bordeaux pour le Sud-Est asiatique. Elle nous conseille de se rendre à Hoï An plutôt qu’à Danang ainsi que sur le choix de notre hôtel, le Thang Binh Hotel. De plus, elle nous suggère le nom d’un tailleur et de bons restaurants. Nous avons offert à cette dernière de la raccompagner à son domicile puisque nous allions dans la même direction.
Nous avons soupé au Tam Tam Café et avons fait la rencontre d’un canadien qui avait déjà travaillé pour SNC Lavalin et qui réside sur l’Ile de Vancouver.

23 janvier 2005
Après un copieux déjeuner, nous somme allés commander nos vêtements. Pour Yves (2 pantalons et un veston en cachemire anglais, 5 chemises en soie japonaise, plus un veston sport et un pantalon en denim extensible, le tout pour la modique somme de 145.00$ US. Pour Colette (un costume en denim extensible à 45.00$ US. Par la suite nous nous sommes rendus chez un marchand de soulier où Yves et Colette se sont fait confectionner sur mesure une paire de soulier en cuir pour 27.00$ et 20.00$ US.
En après-midi, nous avons fait un tour en bateau d’une heure sur la rivière jusqu’à la mer. Vers 17 heures nous sommes allés essayer nos vêtements.
Comme cette journée était la fête de la pleine lune, le soir venu la vieille ville de Hoï An est fermée aux véhicules moteurs et elle s’éclaire uniquement aux lanternes et aux chandelles. Sur la rivière on y dépose une grande quantité de chandelles ; qui reposent dans un contenant de papier qui flottent sur les eaux pour honorer les ancêtres et les divinités et leur demander bonne fortune. Nous avons fait un tour de petite barque sur la rivière parmi une multitude de chandelles allumées. Notre rameuse était jeune et malgré son peu de connaissance des langues française et anglaise, elle nous fit faire un tour inoubliable sur cette rivière par le langage gestuel. C’était vraiment très bien ce petit tour de barque sur cette rivière en cette journée de pleine lune. Par la suite nous avons soupé dans un restaurant sur la rue du port sous l’éclairage de chandelles et lanternes. Au retour vers l’hôtel, nous avons assisté sur la place publique à un spectacle où plusieurs chanteurs et danseurs ainsi que de nombreux dragons performaient.

Le 24 janvier 2005
La journée débuta par une visite à un café internet.
Par la suite, nous avons visité à pied les différents points d’attraits de la petite ville. Cette ville dont l’histoire remonte à plusieurs siècles a connu l’influence des civilisations chinoise, japonaise et européenne. Il est donc très intéressant d’apercevoir les différentes architectures de cette ville qui remontent à plusieurs siècles et dont les bâtiments sont encore très bien conservés. Par la suite, en cyclo-pousse, durant 1h15, nous avons visité la région rurale et l’arrière pays d’Hoï An. Nous avons pu voir de nombreuses cultures agricoles et des paysans travaillant aux champs et dans les rizières avec des bœufs. Ces derniers labouraient la terre avec une sorte de grande planche à laquelle on avait fixé de grands couteaux et sur laquelle le paysan se tenait debout pour donner plus de poids. Après notre balade, nous avons magasiné, pris un café au Café Tam Tam et essayer nos vêtements chez le tailleur Ki Ki. Retour à l’hôtel pour un repos bien mérité.

25 janvier 2005
Après avoir déjeuné et expédié nos courriels, nous sommes allés chercher nos vêtements chez le tailleur Ki Ki. Colette a acheté 2 autres jupes. Nous avons dîné chez Ly, assisté à un concert de chants et danses traditionnels vietnamiens.

HUÉ 26-27 JANVIER 2005



26 janvier 2005
Après le déjeuner, nous avons quitté l’hôtel à 7h30 par autobus vers Hué. En route nous avons visité près de Danang des sculpteurs de marbre et visité la caverne qui s’y trouvait. Les sculptures sont généralement de gros animaux tels des lions, des éléphants qui servent généralement à la décoration des maisons de riches ou comme monuments funéraires. Dans cette région, les montagnes sont de marbre ce qui explique la grande concentration de sculpteurs. Après avoir circulé sur des corniches en haute montagne bordée de profonds précipices, nous sommes arrivé à 12h00 à Hué. Cette ville, située au 17 ième parallèle, séparait avant la réunification du Vietnam le nord et le sud. Nous avons dîné au restaurant le Carambole, propriété d’un français marié à une vietnamienne. La nourriture y était excellente. En après-midi, nous avons visité la citadelle avec un guide privé qui nous expliqua qu’anciennement cette citadelle en plus de la garnison militaire était la résidence du dernier roi du Vietnam qui fût débordé dans les années cinquante en France. La visite de cet endroit nous montre que les rois vietnamiens avaient beaucoup d’épouses et que le harem de certains pouvait avoir jusqu’à 200 épouses. On nous expliqua que c’était les eunuques du roi qui devaient recruter les plus belles femmes du royaume quand ce n’était pas les chefs de familles influentes et riches du royaume qui offraient au roi leur fille. À la mort du roi, ses femmes devaient quitter le palais et trouver refuge là où le roi était enterré. Certains rois se plaignaient de la difficulté de gérer un harem. Ils mentionnaient que la charge de souverain la plus difficile n’était pas de gérer les affaires de l’état, mais plutôt de subir la rivalité et la jalousie de ses épouses. Contrairement à ce qu’on aurait pu penser, Hué était durant l’occupation américaine un port stratégique dans la protection de la frontière nord-sud. À la fin de la guerre, lorsque les troupes nord-vietnamiennes pénétrèrent dans Hué, elles ne reçurent aucune résistance puisque déjà les troupes sud vietnamiennes avaient fuient vers Saigon laissant la ville aux troupes du nord. Le soir nous avons souper toujours au Carambole et avons longuement discuté avec un coupe de français dont le conjoint travaillait pour Airbus et le propriétaire de l’hôtel.

27 janvier 2005
Partis à 8h00 en motos avec un guides qui parlaient un peu le français, nous avons visité ville, ses campagnes environnantes, les tombeaux des rois, la cathédrale catholique Notre-Dame et la pagode d’où provenait le moine qui s’était immolé par le feu à Saïgon. Par ce geste il voulait sensibiliser l’opinion internationale sur le conflit du Vietnam. Nous avons dîné au restaurant situé en face de notre guesthouse Le Mimosa et nous sommes partis à 12h45 vers l’aéroport en direction d’Hanoi. Lors du trajet dans le minibus qui nous y transportait nous avons fait connaissance de deux canadiens d’Ottawa, Aline et Marquis avec lesquelles nous avons logé au même hôtel à Hanoi en plus de faire notre croisière avec eux dans la Baie D’Halong. Le soir, nous avons tous mangé au Cyclo restaurant et marcher dans le centre ville.